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Date :     13-11-2009

Sujets :
Fiches de lecture : 6 ajouts; Lecture : Boudicca, la reine qui défia Néron (L'Histoire. Hors-Série. Rome au temps de Néron) ; HODOI ELEKTRONIKAI : 8 nouveaux environnements hypertextes : Aristote (x 8) ;

Notice :

1. Fiches de lecture :

  • Adresse du site : Lectures (site arrêté à la date du 18 mai 2006)
  • Base de données : Fiches (depuis le 19 mai 2006)

  • Ajouts : consultation des ==> Nouveautés <==

Les Nouveautés concernent :

  • ==> GREC :

  • ARISTOTE, Éthique à Eudème, livres VII-VIII

  • Aristote : Il n'y a pas d'ami sérieux sans épreuve
  • Aristote : Les amis véritables n'ont qu'une âme
  • Aristote : On mesure l'oeuvre par la peine qu'elle donne
  • A propos du pouvoir royal, du pouvoir aristocratique et de la république
  • Aristote : Les bons comptes font les bons amis
  • Aristote : La vie n'est en quelque sorte qu'une connaissance


2. Lecture, Boudicca, la reine qui défia Néron :

Revue : L'Histoire. Hors série. Novembre-Décembre 2009
Rome au temps de Néron

Détail (pages numérisées) : couverture, 4° de couverture, sommaire.

Extrait : pp. 38-39

"... Boudicca, la reine qui défia Néron. On l'appelle aussi Boadicée. Boudicca, reine guerrière contemporaine de Néron, dirigea la grande révolte des Bretons contre Rome. Elle est devenue une légende en Angleterre.

En l'an 60 ap. J.-C., sixième année du règne de Néron, une révolte dirigée par la reine celte Boudicca, ou Boadicée, éclate dans la province de Bretagne. Conquise depuis 43, la province romaine de Bretagne occupe pour l'essentiel le sud-est de l'Angleterre, à l'exception des royaumes clients, qui ont un statut d'allié de Rome, comme celui des Icéniens, dans l'actuel Norfolk. C'est de là que part la révolte. Supportant mal d'être traités plus en vaincus qu'en alliés, les Icéniens sont un peuple puissant et agité, qui s'est déjà insurgé en 48. Les mécontentements dus à la brutalité de l'occupation s'accumulent : les druides voient leurs pratiques interdites, la culture indigène est menacée de disparition, les hiérarchies locales sont dévalorisées, l'aristocratie est spoliée. La lourdeur des tributs et des impôts exacerbe encore les tensions. La reine icénienne Boudicca, par sa personnalité, son charisme, ses discours, a pu cristalliser ces griefs profonds et coaliser les peuples bretons. Le prétexte du soulèvement est donné par la mort du vieux roi Prasutagus. Célèbre pour sa richesse, ami de Rome qui l'avait installé à cette place, il meurt sans fils ; il a désigné comme héritier ses deux filles et l'empereur Néron. A ses yeux, il s'agit de préserver une semi-indépendance, les femmes pouvant régner dans les pays celtes : « Pour l'exercice du pouvoir, les Bretons ne font aucune distinction entre les sexes », signale Tacite. Rome, en revanche, voit dans cette succession l'occasion d'intégrer le territoire icénien à sa province.

Une intégration menée brutalement : l'épouse du roi, la reine Boudicca, est rouée de coups ; ses deux filles sont violées ; l'aristocratie icénienne est dépouillée de ses biens et certains de ses membres sont réduits en esclavage. Mortifiée, la reine pousse à prendre les armes et entraîne dans sa révolte les Trinovantes qui vivent dans l'Essex et le Suffolk voisins. Le mouvement fait tache d'huile : d'autres peuples s'y agrègent.

Boudicca nous est décrite par l'historien Dion Cassius comme une femme d'une allure terrifiante, à la voix rauque, aux yeux ardents, vêtue d'une tunique multicolore, sa chevelure rousse lui arrivant jusqu'aux hanches. Tacite dresse le portrait moral d'une reine faisant preuve de courage, d'intelligence, d'un sens de la famille et de l'honneur et d'un amour de la liberté. Elle est avant tout un chef de guerre, elle détermine la politique, lève les armées, harangue les troupes et guerroie elle-même montée sur un char. Elle assume également la fonction de prêtresse, parée du toque d'or, collier incarnant la puissance divine bénéfique, pratiquant la divination à partir de la course d'un lièvre qu'elle sort de ses vêtements, une coutume unique dans le monde antique. ..."

"Boudicca, elle, a marqué les historiens et l'imaginaire britanniques, comme l'équivalent d'un Vercingétorix, ou d'un Arminius pour les Allemands. Dès le XVIe siècle, la figure de la reine connaît une grande popularité et inspire des oeuvres d'art. Pendant la Seconde Guerre mondiale, un destroyer porte son nom. Depuis lors, son image se superpose à celles des femmes fortes qui ont régné sur l'Angleterre, de la reine Victoria à Margaret Thatcher."

[D'après Jean-Louis Voisin, L'Histoire n° 329, pp. 60-65].

Sources :

  • TACITE, Annales, XIV, 31 :

    [14,31] Rex Icenorum Prasutagus, longa opulentia clarus, Caesarem heredem duasque filias scripserat, tali obsequio ratus regnumque et domum suam procul iniuria fore. quod contra uertit, adeo ut regnum per centuriones, domus per seruos uelut capta uastarentur. iam primum uxor eius Boudicca uerberibus adfecta et filiae stupro uiolatae sunt; praecipui quique Icenorum, quasi cunctam regionem muneri accepissent, auitis bonis exuuntur, et propinqui regis inter mancipia habebantur. qua contumelia et metu grauiorum, quando in formam prouinciae cesserant, rapiunt arma, commotis ad rebellationem Trinouantibus et qui alii nondum seruitio fracti resumere libertatem occultis coniurationibus pepigerant, acerrimo in ueteranos odio. quippe in coloniam Camulodunum recens deducti pellebant domibus, exturbabant agris, captiuos, seruos appellando, fouentibus impotentiam ueteranorum militibus similitudine uitae et spe eiusdem licentiae. ad hoc templum diuo Claudio constitutum quasi arx aeternae dominationibus adspiciebatur, delectique sacerdotes specie religionis omnes fortunas effundebant. nec arduum uidebatur exscindere coloniam nullis munimentis saeptam; quod ducibus nostris parum prouisum erat, dum amoenitati prius quam usui consulitur. ...

    [14,31] XXXI. Le roi des Icéniens, Prasutagus, célèbre par de longues années d'opulence, avait nommé l’empereur son héritier, conjointement avec ses deux filles. Il croyait que cette déférence mettrait à l'abri de l’injure son royaume et sa maison. Elle eut un effet tout contraire : son royaume, en proie à des centurions, sa maison, livrée à des esclaves, furent ravagés comme une conquête. Pour premier outrage, sa femme Boadicée est battue de verges, ses filles déshonorées : bientôt, comme si tout le pays eût été donné en présent aux ravisseurs, les principaux de la nation sont dépouillés des biens de leurs aïeux, et jusqu'aux parents du roi sont mis en esclavage. Soulevés par ces affronts et par la crainte de maux plus terribles (car ils venaient d'être réduits à l'état de province), les Icéniens courent aux armes et entraînent dans leur révolte les Trinobantes et d'autres peuples, qui, n'étant pas encore brisés à la servitude, avaient secrètement conjuré de s'en affranchir. L'objet de leur haine la plus violente étaient les vétérans, dont une colonie, récemment conduite à Camulodunum, chassait les habitants de leurs maisons, les dépossédait de leurs terres, en les traitant de captifs et d'esclaves, tandis que les gens de guerre, par une sympathie d'état et l'espoir de la même licence, protégeaient cet abus de la force. Le temple élevé à Claude offensait aussi les regards, comme le siège et la forteresse d'une éternelle domination ; et ce culte nouveau engloutissait la fortune de ceux qu'on choisissait pour en être les ministres. Enfin il ne paraissait pas difficile de détruire une colonie qui n'avait point de remparts, objet auquel nos généraux avaient négligé de pourvoir, occupés qu'ils étaient de l'agréable avant de songer à l'utile. ...

    [14,35] Boudicca curru filias prae se uehens, ut quamque nationem accesserat, solitum quidem Britannis feminarum ductu bellare testabatur, sed tunc non ut tantis maioribus ortam regnum et opes, uerum ut unam e uulgo libertatem amissam, confectum uerberibus corpus, contrectatam filiarum pudicitiam ulcisci. eo prouectas Romanorum cupidines, ut non corpora, ne senectam quidem aut uirginitatem impollutam relinquant. adesse tamen deos iustae uindictae; cecidisse legionem, quae proelium ausa sit; ceteros castris occultari aut fugam circumspicere. ne strepitum quidem clamorem tot milium, nedum impetus et manus perlaturos. si copias armatorum, si causas belli secum expenderent, uincendum illa acie uel cadendum esse. id mulieri destinatum: uiuerent uiri et seruirent.

    [14,35] XXXV. Boadicée, montée sur un char, ayant devant elle ses deux filles, parcourait l'une après l'autre ces nations rassemblées, en protestant "que, tout accoutumés qu'étaient les Bretons à marcher à l'ennemi conduits par leurs reines, elle ne venait pas, fière de ses nobles aïeux, réclamer son royaume et ses richesses ; elle venait, comme une simple femme, venger sa liberté ravie, son corps déchiré de verges, l'honneur de ses filles indignement flétri. La convoitise romaine, des biens, était passée aux corps, et ni la vieillesse ni l'enfance n'échappaient à ses souillures. Mais les dieux secondaient enfin une juste vengeance : une légion, qui avait osé combattre, était tombée tout entière ; le reste des ennemis se tenait caché dans son camp, ou ne songeait qu'à la fuite. Ils ne soutiendraient pas le bruit même et le cri de guerre, encore moins le choc et les coups d'une si grande armée. Qu'on réfléchît avec elle au nombre des combattants et aux causes de la guerre, on verrait qu'il fallait vaincre en ce lieu ou bien y périr. Femme, c'était là sa résolution : les hommes pouvaient choisir la vie et l'esclavage." ...

  • DION CASSIUS, L'Histoire romaine, LXII, 2

    [62,2] πρόφασις δὲ τοῦ πολέμου ἐγένετο ἡ δήμευσις τῶν χρημάτων ἃ Κλαύδιος τοῖς πρώτοις αὐτῶν ἐδεδώκει· καὶ ἔδει καὶ ἐκεῖνα, ὥς γε Δεκιανὸς Κάτος ὁ τῆς νήσου ἐπιτροπεύων ἔλεγεν, ἀναπόμπιμα γενέσθαι. διά τε οὖν τοῦτο, καὶ ὅτι ὁ Σενέκας χιλίας σφίσι μυριάδας ἄκουσιν ἐπὶ χρησταῖς ἐλπίσι τόκων δανείσας ἔπειτ´ ἀθρόας τε ἅμα αὐτὰς καὶ βιαίως ἐσέπρασσεν ---. ἡ δὲ μάλιστα αὐτοὺς ἐρεθίσασα καὶ ἐναντία Ῥωμαίων πολεμεῖν ἀναπείσασα, τῆς τε προστατείας αὐτῶν ἀξιωθεῖσα καὶ τοῦ πολέμου παντὸς στρατηγήσασα, Βουδουῖκα ἦν, γυνὴ Βρεττανὶς γένους τοῦ βασιλείου, μεῖζον ἢ κατὰ γυναῖκα φρόνημα ἔχουσα. αὕτη γὰρ συνήγαγέ τε τὸ στράτευμα ἀμφὶ δώδεκα μυριάδας ὄν, καὶ ἀνέβη ἐπὶ βῆμα ἐκ γῆς ἑλώδους ἐς τὸν Ῥωμαϊκὸν τρόπον πεποιημένον. ἦν δὲ καὶ τὸ σῶμα μεγίστη καὶ τὸ εἶδος βλοσυρωτάτη τό τε βλέμμα δριμυτάτη, καὶ τὸ φθέγμα τραχὺ εἶχε, τήν τε κόμην πλείστην τε καὶ ξανθοτάτην οὖσαν μέχρι τῶν γλουτῶν καθεῖτο, καὶ στρεπτὸν μέγαν χρυσοῦν ἐφόρει, χιτῶνά τε παμποίκιλον ἐνεκεκόλπωτο, καὶ χλαμύδα ἐπ´ αὐτῷ παχεῖαν ἐνεπεπόρπητο. οὕτω μὲν ἀεὶ ἐνεσκευάζετο· τότε δὲ καὶ λόγχην λαβοῦσα, ὥστε καὶ ἐκ τούτου πάντας ἐκπλήττειν, ἔλεξεν ὧδε.

    [62,2] 2. Le prétexte de la guerre fut la revendication des sommes données par Claude aux principaux habitants, sommes qui, disait Décianus Catus, gouverneur de l'île, devaient faire retour à leur maître. Ce motif, joint à ce que Sénèque, après leur avoir prêté, malgré eux, dans l'espoir de forts intérêts, dix millions de drachmes, les leur réclama tout d'un coup avec violence, détermina le soulèvement. Mais le chef qui les excita surtout, qui les décida à la guerre contre les Romains, qui fut jugé digne d'être à leur tête et qui les commanda durant toute la guerre, ce fut Bunduica, femme bretonne, de race royale et d'un courage au-dessus de son sexe. Elle rassembla une armée d'environ cent vingt mille hommes, et monta sur une tribune faite, à la manière des Romains, avec de la terre détrempée. Sa taille était grande, sa figure farouche, son regard perçant; elle avait la voix rude; elle laissait tomber jusqu'au bas du dos son épaisse chevelure d'un blond prononcé, et portait un grand collier d'or; sur son sein était serrée une tunique de diverses couleurs, et par dessus s'attachait avec une agrafe une épaisse chlamyde. C'était là toujours son équipage; mais alors, prenant en main une lance, afin de frapper tout le monde de terreur, elle parla en ces termes : ...

    [62,6] ταῦτα εἰποῦσα λαγὼν μὲν ἐκ τοῦ κόλπου προήκατο μαντείᾳ τινὶ χρωμένη, καὶ ἐπειδὴ ἐν αἰσίῳ σφίσιν ἔδραμε, τό τε πλῆθος πᾶν ἡσθὲν ἀνεβόησε, καὶ ἡ Βουδουῖκα τὴν χεῖρα ἐς τὸν οὐρανὸν ἀνατείνασα εἶπε "χάριν τέ σοι ἔχω, ὦ Ἀνδράστη, καὶ προσεπικαλοῦμαί σε γυνὴ γυναῖκα, οὐκ Αἰγυπτίων ἀχθοφόρων ἄρχουσα ὡς Νίτωκρις, οὐδ´ Ἀσσυρίων τῶν ἐμπόρων ὡς Σεμίραμις (καὶ γὰρ ταῦτ´ ἤδη παρὰ τῶν Ῥωμαίων μεμαθήκαμεν), οὐ μὴν οὐδὲ Ῥωμαίων αὐτῶν ὡς πρότερον μὲν Μεσσαλῖνα ἔπειτ´ Ἀγριππῖνα νῦν δὲ καὶ Νέρων (ὄνομα μὲν γὰρ ἀνδρὸς ἔχει, ἔργῳ δὲ γυνή ἐστι· σημεῖον δέ, ᾄδει καὶ κιθαρίζει καὶ καλλωπίζεται), ἀλλὰ ἀνδρῶν Βρεττανῶν, γεωργεῖν μὲν ἢ δημιουργεῖν οὐκ εἰδότων, πολεμεῖν δὲ ἀκριβῶς μεμαθηκότων, καὶ τά τε ἄλλα πάντα κοινὰ καὶ παῖδας καὶ γυναῖκας κοινὰς νομιζόντων, καὶ διὰ τοῦτο καὶ ἐκείνων τὴν αὐτὴν τοῖς ἄρρεσιν ἀρετὴν ἐχουσῶν. τοιούτων οὖν ἀνδρῶν καὶ τοιούτων γυναικῶν βασιλεύουσα προσεύχομαί τέ σοι καὶ αἰτῶ νίκην καὶ σωτηρίαν καὶ ἐλευθερίαν κατ´ ἀνδρῶν ὑβριστῶν ἀδίκων ἀπλήστων ἀνοσίων, εἴ γε καὶ ἄνδρας χρὴ καλεῖν ἀνθρώπους ὕδατι θερμῷ λουμένους, ὄψα σκευαστὰ ἐσθίοντας, οἶνον ἄκρατον πίνοντας, μύρῳ ἀλειφομένους, μαλθακῶς κοιμωμένους, μετὰ μειρακίων, καὶ τούτων ἐξώρων, καθεύδοντας, κιθαρῳδῷ, καὶ τούτῳ κακῷ, δουλεύοντας. μὴ γάρ τοι μήτ´ ἐμοῦ μήθ´ ὑμῶν ἔτι βασιλεύσειεν ἡ Νερωνὶς ἡ Δομιτία, ἀλλ´ ἐκείνη μὲν Ῥωμαίων ᾄδουσα δεσποζέτω (καὶ γὰρ ἄξιοι τοιαύτῃ γυναικὶ δουλεύειν, ἧς τοσοῦτον ἤδη χρόνον ἀνέχονται τυραννούσης), ἡμῶν δὲ σὺ ὦ δέσποινα ἀεὶ μόνη προστατοίης."

    [62,6] 6. A ces mots, elle lâcha, comme pour une sorte de divination, un lièvre de son sein, et la course de l'animal ayant donné un présage heureux, la multitude tout entière poussa des cris joyeux; Bunduica alors, levant une main vers le ciel : « Je te rends grâces, dit-elle, Adrastée ; femme, j'invoque une femme, moi qui commande non aux portefaix d'Égypte, comme Nitocris, ou aux marchands d'Assyrie, comme Sémiramis (c'est des Romains que nous avons appris ces exemples), ou aux Romains eux-mêmes, comme jadis Messaline et ensuite Agrippine (aujourd'hui, Néron a bien un nom d'homme, mais, en réalité, c'est une femme; et la preuve, c'est qu'il chante, qu'il joue de la lyre et s'occupe à se parer) ; mais à des hommes, à des Bretons, qui ne savent pas, il est vrai, cultiver la terre ou exercer un métier, mais qui ont parfaitement appris à faire la guerre, et qui tiennent pour communs tous leurs biens, pour communs leurs enfants et leurs femmes, lesquelles ainsi ont autant de cœur que les hommes. Reine de tels hommes et de telles femmes, je t'adresse mes vœux et je te demande la victoire, le salut et la liberté contre des hommes violents, injustes, insatiables, sacrilèges, si on doit appeler hommes des gens qui se baignent dans l'eau chaude, mangent des mets apprêtés avec recherche, qui boivent du vin pur, qui se frottent de parfums, qui ont une couche moelleuse, qui dorment avec des jeunes gens, et des jeunes gens hors d'âge, et qui sont les esclaves d'un joueur, et encore d'un méchant joueur de lyre. Que désormais cette Néronis, cette Domitia ne règne plus sur moi, ni sur vous, qu'elle soit, avec ses chants, la maîtresse des Romains (ils méritent bien d'être les esclaves d'une pareille femme, puisqu'ils souffrent depuis si longtemps sa tyrannie); mais toi, ô notre maîtresse, puisses-tu toujours marcher seule à notre tête ! » ...


3. HODOI ELEKTRONIKAI & environnements hypertextes :

Christian RUELL a encore une fois fait merveille : il a créé 8 nouveaux environnements hypertextes:

  • Aristote, Opuscules - De la divination dans le sommeil, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Opuscules - De la jeunesse et de la vieillesse, de la vie et de la mort, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Opuscules - De la longévité et de la brièveté de la vie, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Opuscules - Du principe général du mouvement dans les animaux, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Opuscules - Des rêves, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Opuscules - Du sommeil et de la veille, texte complet [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Éthique à Eudème, livres VII-VIII [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Aristote, Traité du ciel, livre I [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]

Les textes bruts de ces oeuvres sont disponibles dans le Dépôt HODOI ELEKTRONIKAI.


Jean Schumacher
13 novembre 2009


 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002