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Date :     28-03-2013

Sujets :
Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Jules César qui, d'un seul mot, apaisa une révolte ; Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Jules César : Je ne suis pas roi mais César ; Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à props de Jules César s'adressant à Metellus : Si tu persistes, tu es mort ; Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Xénophon et de la retraite des Dix mille ; ITINERA ELECTRONICA & environnements hypertextes ;

Notice :

1. Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Jules César qui, d'un seul mot, apaisa une révolte :

Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences, I, 83 :

Primo igitur, magister sit oportet loquendi, qui unico uerbo seditionem in exercitu comprimere potuit. Sic autem se res habuit. Romanis mos fuit, dum exercitum duces alloquerentur, Milites uti eos appellarent ; cum magistratus populum, Quirites. Tumultuabantur milites Caesaris, ac missionem seditiose flagitabant ; non quod hoc ipsi cuperent, aed ut hoc postulato Caesarem ad alias conditiones adigerent. Ille immotus atque inconcussus, silentio facto, sic exorsus est: "Ego, Quirites"; quo uerbo eos iam dimissos significabat. Eo perculsi milites, et plane obstupefacti, concionantem deinceps perpetuo obturbabant, et postulato illo missionis posthabito, contra obnixe petebant ut Militum appellatio eis restitueretur.

Quel plus grand maître dans l'art de parler que celui qui sut apaiser une sédition, dans une armée, à l'aide d'un seul mot. Or, voici comment la chose se passa. C'était un usage chez les Romains, que les généraux, en haranguant leur armée, se servissent de ce mot, "milites" (soldats ) ; et que les magistrats, en parlant au peuple, employassent celui de "quirites" (citoyens). Les soldats de César s'étant révoltés, faisaient grand bruit autour de lui, et lui demandaient leur congé, d'un ton séditieux : non qu'ils eussent fort à cœur ce congé, mais ils espéraient que, s'ils pouvaient gagner ce point, ils le forceraient ensuite à leur accorder d'autres demandes. Lui, sans s'ébranler, ayant fait faire silence, commença ainsi : "ego, quirites", (moi, citoyens), mot par lequel il leur signifiait qu'ils étaient déja licenciés. Les soldats frappés de sa fermeté, et étourdis par ce mot, interrompaient continuellement son discours, abandonnant désormais la demande du congé, et le suppliant avec instance de leur rendre le titre de soldats.

Référence :

Suétone, Vie de Jules César, LXX :

Decimanos autem Romae cum ingentibus minis summoque etiam urbis periculo missionem et praemia flagitantes, ardente tunc in Africa bello, neque adire cunctatus est, quanquam deterrentibus amicis, neque dimittere; (2) sed una uoce, qua 'Quirites' eos pro militibus appellarat, tam facile circumegit et flexit, ut ei milites esse confestim responderint et quamuis recusantem ultro in Africam sint secuti; ac sic quoque seditiosissimum quemque et praedae et agri destinati tertia parte multauit.

À Rome, les soldats de la dixième légion réclamèrent un jour des récompenses et leur congé, en proférant d'effroyables menaces, qui exposaient la ville aux plus grand dangers. Quoique la guerre fût alors allumée en Afrique, César, que ses amis essayèrent en vain de retenir, n'hésita pas à se présenter aux mutins et à les licencier.Mais avec un seul mot, en les appelant citoyens au lieu de soldats, il changea entièrement leurs dispositions: "Nous sommes des soldats," s'écrièrent-ils aussitôt; et ils le suivirent en Afrique malgré son refus; ce qui ne l'empêcha pas d'enlever aux plus séditieux le tiers du butin et des terres qui leur étaient destinées.


2. Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Jules César : Je ne suis pas roi mais César :

Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences, I, 84 :

Regis nomen Caesar summe affectabat. Itaque subornati sunt nonnulli, qui praetereuntem populari acclamatione Regem salutarent. Ille sentiens acclamationem tenuem fuisse ac raram, negotium ioco transmisit, ac si erratum esset in cognomine, "Non Rex sum", inquit, "sed Caesar". Dictum sane huiusmodi, ut si diligenter excutiatur, uigor eius et pondus uix exprimi possit. Primum enim recusationem nominis prae se ferebat, sed neutiquam seriam. Deinde ingentem quandam confidentiam et magnanimitatem monstrabat ; ac si Caesaris appellatio illustrior titulus esset quam Regis; quod haud secus euenit, et usque in hodiernum diem obtinuit. Sed quod illius maxime intererat, hoc dictum summo artificio finem suum urgebat. Hoc enim innuebat S. P. Q. R. de re leui, hoc est nomine tantum (nam potestatem regiam iampridem habebat), secum contendere ; ac tali nomine, quale complures etiam ex familiis obscuris gerebant ; nam cognomen Regis multis Romanorum gentilitium erat, quemadmodum et nos simile quiddam nostro idiomate habemus.

César soupirait après le titre de "roi". Dans cette vue, quelques-uns de ses partisans furent apostés pour le saluer à son passage par une acclamation populaire en lui donnant ce titre; et c'est ce qu'ils firent ; mais César s'apercevant que l'acclamation était faible et n'entendant qu'un petit nombre de voix, prit le parti de tourner la chose en plaisanterie, et comme si l'on se fût trompé dans son surnom, "je ne suis pas roi", dit-il, "mais César" (Suétone, Vie de Jules César, LXXIX) : parole telle que, si on l'analyse avec soin, on trouvera qu'il est difficile d'en faire sentir tout le poids et toute la force. Il se donnait l'air de refuser ce titre de roi; mais ce refus n'était rien moins que sérieux. De plus, par ce mot il témoignait un certain sentiment de sa supériorité et une rare magnanimité. Il donnait à croire que le nom de César lui semblait plus illustre que le titre de roi; et c'est ce qui est en effet arrivé et a encore lieu aujourd'hui. Mais ce qui lui importait le plus, c'était que par ce mot il allait à ses fins avec une adresse admirable : à l'aide de ce mot, il faisait entendre que le sénat et le peuple romain contestaient pour fort peu de chose avec lui, qui était déjà en possession de toute la réalité de la puissance royale, savoir pour un simple mot, et encore un mot qui servait de nom à plusieurs familles obscures ; car ce surnom de "le roi", était celui de plusieurs familles parmi les Romains, à peu près comme parmi nous, où ce nom est assez commun.

Référence :

Suétone, Vie de Jules César, LXXIX :

… Neque ex eo infamiam affectati etiam regii nominis discutere ualuit, quanquam et plebei regem se salutanti Caesarem se, non regem esse responderit et Lupercalibus pro rostris a consule Antonio admotum saepius capiti suo diadema reppulerit atque in Capitolium Ioui Optimo Maximo miserit.

… Jamais il ne put se laver du reproche déshonorant d'avoir ambitionné le titre de roi, quoiqu'il eût répondu un jour au peuple, qui le saluait de ce nom: "Je suis César et non pas roi," et qu'aux Lupercales il eût repoussé et fait porter au Capitole, sur la statue de Jupiter Très Bon et Très Grand, le diadème que le consul Antoine essaya, à plusieurs reprises, de placer sur sa tête, dans la tribune aux harangues.


3. Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à props de Jules César s'adressant à Metellus : Si tu persistes, tu es mort :

Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences, I, 85 :

… Cum Caesar post bellum initum Romam occupasset, atque sanctius aerarium reclusisset, ut pecunias ibi congestas in usus belli tolleret, restitit Metellus, utpote tunc temporis Tribunus ; cui Caesar, "Si perstes", inquit, "mortuus es". Dein reprimens se paulum, subiecit : "Adolescens, durius est mihi hoc dicere quam facere": dictum tam mirifice ex terrore et clementia conflatum, ut nihil supra….

… César, la guerre commencée, s'étant emparé de Rome, et ayant forcé le trésor public, qui était regardé comme sacré; pour s'emparer de tout l'argent qu'on y avait ramassé et s'en servir dans ses expéditions; Métellus, en vertu de sa qualité de Tribun, voulut s'y opposer. César, irrité de cette résistance, lui dit : "Si tu persistes, tu es mort"; puis revenant un peu à soi, il ajouta : "jeune homme, tu sais qu'il m'est plus difficile de le dire que de le faire" (Plutarque, Vie de César, XXXV). Mot si admirable et si bien choisi pour exprimer la clémence et inspirer la terreur, que je ne connais rien au dessus. …

Référence :

Plutarque, Vie de César, XXXV :

Τοῦ δὲ δημάρχου Μετέλλου κωλύοντος αὐτὸν ἐκ τῶν ἀποθέτων χρήματα λαμβάνειν καὶ νόμους τινὰς προφέροντος, οὐκ ἔφη τὸν αὐτὸν ὅπλων καὶ νόμων καιρὸν εἶναι· „σὺ δ´ εἰ τοῖς πραττομένοις δυσκολαίνεις, νῦν μὲν ἐκποδὼν ἄπιθι· παρρησίας γὰρ οὐ δεῖται πόλεμος· ὅταν δὲ κατάθωμαι τὰ ὅπλα συμβάσεων γενομένων, τότε παριὼν δημαγωγήσεις“. „καὶ ταῦτ´“ ἔφη „λέγω τῶν ἐμαυτοῦ δικαίων ὑφιέμενος· ἐμὸς γὰρ εἶ καὶ σὺ καὶ πάντες ὅσους εἴληφα τῶν πρὸς ἐμὲ στασιασάντων“. ταῦτα πρὸς τὸν Μέτελλον εἰπών, ἐβάδιζε πρὸς τὰς θύρας τοῦ ταμιείου. μὴ φαινομένων δὲ τῶν κλειδῶν, χαλκεῖς μεταπεμψάμενος ἐκκόπτειν ἐκέλευεν. αὖθις δ´ ἐνισταμένου τοῦ Μετέλλου καί τινων ἐπαινούντων, διατεινάμενος ἠπείλησεν ἀποκτενεῖν αὐτόν, εἰ μὴ παύσαιτο παρενοχλῶν· „καὶ τοῦτ´“ ἔφη „μειράκιον οὐκ ἀγνοεῖς ὅτι μοι δυσκολώτερον ἦν εἰπεῖν ἢ πρᾶξαι“. οὗτος ὁ λόγος τότε καὶ Μέτελλον ἀπελθεῖν ἐποίησε καταδείσαντα, καὶ τὰ ἄλλα ῥᾳδίως αὐτῷ καὶ ταχέως ὑπηρετεῖσθαι πρὸς τὸν πόλεμον.

(6) Le tribun Métellus voulut l'empêcher de prendre de l'argent dans le trésor public, et lui allégua des lois qui le défendaient. « Le temps des armes, lui dit César, n'est pas celui des lois : (7) si tu n'approuves pas ce que je veux faire, retire-toi ; la guerre ne souffre pas cette liberté de parler. Quand après l'accommodement fait, j'aurai posé les armes, tu pourras alors haranguer tant que tu voudras. (8) Au reste, ajouta-t-il, quand je parle ainsi, je n'use pas encore de tous mes droits, car vous m'appartenez par le droit de la guerre, toi et tous ceux qui, après vous être déclarés contre moi, êtes tombés entre mes mains. » (9) En parlant ainsi à Métellus, il s'avança vers les portes du trésor ; et comme on ne trouvait pas les clefs, il envoya chercher des serruriers, et leur ordonna d'enfoncer les portes. (10) Métellus voulut encore s'y opposer ; et plusieurs personnes louaient sa fermeté. César, prenant un ton plus haut, le menaça de le tuer s'il l'importunait encore. « Et tu sais, jeune homme, ajouta-t-il, qu'il m'est moins facile de le dire que de le faire. » (11) Métellus, effrayé de ces dernières paroles, se retira, et tout de suite on fournit à César, sans aucune difficulté, tout l'argent dont il eut besoin pour faire la guerre.


4. Lecture : Francis Bacon (1561 - 1626) à propos de Xénophon et de la retraite des Dix mille :

Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences, I, 86 :

… nisi quod moueor unius alterius exempli dignitate et insolentia, eo quod tam subito transierit a ludibrio ad miraculum. Est autem Xenophontis philosophi, qui e Socratis ludo profectus est in Asiam cum Cyro Iuniore, in expeditione contra regem Artaxerxem. Hic Xenophon eo tempore peradolescens fuit, et nunquam aciem aut castra uiderat, neque tunc praefecturam aliquam in exercitu gerebat, sed tantum sponte ob amicitiam Proxeni proficiscebatur. Aderat forte fortuna, cum Falinus a Magno Rege legatus ad Graecos ueniret, postquam Cyrus in acie occubuisset, Graeci autem (manipulus tantummodo hominum) duce orbati, in medio prouinciarum Persiae, a patria sua plurimorum milliarium interuallis et fluminibus maximis atque altissimis interclusi essent. Legatio huc spectabat, ut positis armis atque deditis se regiae clementiae submitterent. Cui legationi antequam publice responsum esset, complures ex exercitu familiariter cum Falino colloquebantur, inter quos Xenophon ita forte locutus est : "Imo", inquit, "Faline, haec duo tantum nobis iam supersunt, arma et uirtus; si igitur arma dedamus, cui usui (obsecro) nobis erit uirtus ?" At Falinus subridens, "Ni fallor" (inquit) "Atheniensis es (adolescens) et philosophiae incumbis, atque bellula sunt quae dicis sed ualde erras, si uirtutem uestram regiis copiis parem esse arbitreris". Ecce ludibrium ; sequitur miraculum. Nouitius iste ex schola, et philosophus, postquam omnes duces et praefecti proditione interempti essent, decem millia peditum Babylone in Graeciam reduxit per medias Regis prouincias, omnibus eius copiis frustra obnitentibus; quo facto stuporem iniecit omnibus, Graecis autem ab eo tempore ingentes addidit animos et spiritus ad Persarum regnum inuadendum et subuertendum. …

… Cependant je [Francis Bacon] suis tellement frappé de ce qu'a de grand et d'extraordinaire un autre exemple où l'on voit un passage rapide du badinage au miracle, que je ne puis m'empêcher de le rapporter. C'est celui du philosophe Xénophon, qui, sortant de l'école de Socrate, partit pour l'Asie avec Cyrus le jeune, dans l'expédition que ce prince entreprit contre son frère Artaxerxe. Ce Xénophon était très jeune alors, et n'avait encore vu ni bataille ni camp ; il n'avait pas même d'emploi dans l'armée; il n'était parti qu'en qualité de volontaire et à cause de l'amitié qui le liait avec Proxène. Il était par hasard présent à l'arrivée de Falinus, député par le grand roi vers les Grecs, après que Cyrus eut péri dans la bataille. Or, les Grecs, qui n'étaient qu'une poignée d'hommes et sans général, se trouvaient au milieu des provinces de la Perse et séparés de leur patrie par une distance de plusieurs milliers de milles, et par des fleuves très larges et très profonds. La députation avait pour but d'engager les Grecs à mettre bas les armes et à se soumettre à la clémence du roi. Avant qu'on fît une réponse publique à ces députés, quelques officiers de l'armée des Grecs s'entretenaient familièrement avec Falinus. Du nombre était Xénophon, qui lui parla ainsi : "en un mot, Falinus, il ne nous reste plus que deux choses, nos armes et notre courage; si nous livrons nos armes, ce courage, à quoi nous servira-t-il ?" Falinus lui répondit en souriant : "jeune homme, si je ne me trompe, tu es Athénien, et tu as étudié la philosophie : ce que tu dis là est assez joli; mais tu te trompes fort, si tu te flattes que ce courage puisse balancer les forces du roi" (Xénophon, Anabase, II, 1, 12-13). Voilà le badinage, et voici le miracle. Ce novice à peine sorti de l'école, ce philosophe, après que tous les généraux et les officiers eurent été tués en trahison, ramena de Babylone en Grèce dix mille fantassins, à travers les provinces du roi et malgré les efforts de toutes ses troupes, pour lui couper la retraite : retraite qui remplit les nations du plus grand étonnement; mais qui, remplissant les Grecs d'ardeur et de confiance, les mit en état de ruiner la monarchie des Perses. …

Référence :

Xénophon, Anabase, II, 1, 12-13 :

… (2.1.12) μετὰ τοῦτον Θεόπομπος Ἀθηναῖος εἶπεν· -- ὦ Φαλῖνε, νῦν, ὡς σὺ ὁρᾷς, ἡμῖν οὐδὲν ἔστιν ἀγαθὸν ἄλλο εἰ μὴ ὅπλα καὶ ἀρετή. ὅπλα μὲν οὖν ἔχοντες οἰόμεθα ἂν καὶ τῇ ἀρετῇ χρῆσθαι, παραδόντες δ᾽ ἂν ταῦτα καὶ τῶν σωμάτων στερηθῆναι. μὴ οὖν οἴου τὰ μόνα ἀγαθὰ ἡμῖν ὄντα ὑμῖν παραδώσειν, ἀλλὰ σὺν τούτοις καὶ περὶ τῶν ὑμετέρων ἀγαθῶν μαχούμεθα. (2.1.13) ἀκούσας δὲ ταῦτα ὁ Φαλῖνος ἐγέλασε καὶ εἶπεν· -- ἀλλὰ φιλοσόφῳ μὲν ἔοικας, ὦ νεανίσκε, καὶ λέγεις οὐκ ἀχάριστα· ἴσθι μέντοι ἀνόητος ὤν, εἰ οἴει τὴν ὑμετέραν ἀρετὴν περιγενέσθαι ἂν τῆς βασιλέως δυνάμεως. …

… Xénophon Athénien prit ensuite la parole : « Vous le voyez vous-même, Phalinus, dit-il, nous n'avons plus d'autre ressource que nos armes et notre courage. Tant que nous garderons nos armes, il nous reste l'espoir que notre courage nous servira. Si nous les avions livrées, nous craindrions de perdre jusqu'à la vie. Ne pensez donc pas que nous nous dépouillions pour vous du seul bien qui nous reste. Croyez que nous nous en servirons plutôt pour vous disputer les biens dont vous jouissez. » Phalinus sourit à ce discours, et répondit : « Jeune homme, vous avez l'air d'un philosophe, et vous parlez avec agrément. Mais sachez que vous êtes un insensé si vous présumez que votre valeur l'emportera sur les forces du roi. » …


5. ITINERA ELECTRONICA & environnements hypertextes :

Cette semaine-ci, nous avons reçu de mauvaises, très mauvaises nouvelles. Christian RUELL, qui assure, avec assiduité et compétence, depuis plus de 10 ans, la production des environnements hypertextes, sur la base des textes préparés par nos soins, a été victime d'un accident cérébral. Le pronostic vital est (encore) engagé. Nous formons, tous, des voeux pour une évolution positive suivie, si possible, d'une récupération et d'une convalescence du meilleur aloi.
Il avait encore pu constituer un premier environnement pour la semaine présente. Nous l'indiquons ci-dessous. Dans l'attente de son rétablissement espéré, nous ne pourrons que vous indiquer, ci-dessous, la liste des textes préparés avec, à chaque fois, l'hyperlien vers le Dépôt ITINERA ELECTRONICA où ils se trouvent.

Rappelos qu'un environnement hypertexte renferme plusieurs modules : texte, traduction française, liste du vocabulaire, index inverse, fréquences d'attestations, contextes et moteur(s) de recherche (pour l'oeuvre envisagée et, aussi, au sein de la Banque de textes latine complète). Ces modules répondent à autant d'applicatios informatiques, créés, à l'époque, par Boris MAROUTAEFF et exécutés, sous la forme d'une chaîne de programmes, par Christian RUELL.

Environnement hypertexte :

Francis Bacon (1561 - 1626), De la dignité et de l'accroissement des sciences, livre I, paragraphes 71 à 80 [Texte latin et traduction française numérisés par nos soins]

Textes préparés :

  • Francis Bacon (1561 - 1626), De la dignité et de l'accroissement des sciences, livre I, paragraphes 81 à 90 [Texte latin et traduction française numérisés par nos soins]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/de_dign_augm_sc_lv01_par81a90.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/de_dign_augm_sc_lv01_par81a90_fr.txt

  • Francis Bacon (1561 - 1626), Sermones fideles siue interiora rerum, Sermo XIII : De la bonté soit naturelle soit acquise [Traduction française numérisée par nos soins]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/serm_fid_13.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/serm_fid_13_fr.txt

  • Francis Bacon (1561 - 1626), Sylva sylvarum ou Histoire naturelle, expérimentale et destinée à servir de fondement à la vraie philosophie, Centurie IX, articles 889-897 : La lune [Texte latin et traduction française numérisés par nos soins]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/textes_etude/bacon_syl_sylv_cent_09_890.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/BACON/textes_etude/bacon_syl_sylv_cent_09_890_fr.txt

  • Végèce, L'Hippiatrique (Mulomedicina), Livre I, Préface [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/Vegece/mulomedicina_preface.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassftp/Textes/Vegece/mulomedicina_preface_fr.txt


Jean Schumacher
29 mars 2013


 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002